En démocratie représentative, l’accès au pouvoir se fait au moyen d’élections. Ainsi les acteurs dans le champ politique, par les modes discursifs qu’ils utilisent, ont recours aux techniques de la guerre cognitive afin de façonner les représentations et les perceptions de l’opinion publique et de sa composante électrice. Il s’agit d’obtenir une supériorité cognitive sur leurs adversaires dans l’esprit du corps électoral. Nous débroussaillerons le recours aux concepts et techniques de la guerre cognitive dans le champ politique français dans ses aspects rhétoriques et idéologiques comme outils de supériorité cognitives. Nous analyserons la recherche de l’hégémonie culturelle comme poursuite d’un encerclement cognitif de masse.
Pour retrouver l’intégralité de l’article d’Arnaud de Morgny publié initialement dans le no1 du volume 7 de la revue « Ingénierie cognitique » d’ISTE OpenScience
https://www.openscience.fr/Recours-aux-concepts-et-techniques-de-la-guerre-cognitive-dans-le-champ
Cet article a été publié dans le cadre du réseau « CIVIL » qui est un réseau consacré à l’action cognitive conflictuelle (guerre cognitive). Ce réseau est constitué de l’ENSC-INP, de l’INALCO, de l’IRSEM. Vous pouvez lire notre première production commune dans le numéro spécial de la revue Ingénierie cognitique de l’ISTE open science (https://www.openscience.fr/Numero-1-783)
Ce numéro spécial de la revue rassemble un ensemble de textes composés par les chercheurs de deux collectifs français impliqués d’une part, dans un programme de recherche polémologique GECKO (Laboratoire de conception pour la guerre cognitive) et d’autre part dans un réseau consacré à l’action cognitive conflictuelle, CIVIL. Les textes sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs et visent à donner une base de réflexion thématique à la poursuite de certains travaux initiaux francophones sur le sujet de la « guerre cognitive ».